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QUELQUES DATES
- 18 juin 1960 : création du Centre de Formation Administrative (CFA), ancêtre de l’ENAM actuelle ; - 9 août 1963 : transformation du CFA en ENA, avec le niveau I et le niveau dit élémentaire fermé depuis 1989 ; - 22 janvier 1970 : l’ENA prend le statut d’établissement public à caractère administratif ; - octobre 1972 : ouverture du niveau II ; octobre 2002 ouverture du niveau III (post maîtrise) avec la création de la section magistrature. - juin 2005 érection de l’Ecole Nationale d’Administration en Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature par la loi 2005-17 du 13 juin 2005.
Toute l’histoire
L’ENA a été créée par le décret n°63–152 du 9 août 1963 sur le socle du Centre de Formation Administrative (CFA) créé le 18 juin 1960. A partir de 1966, elle comprendra aussi le Centre d’Instruction des Personnels de Bureau (CIPB). Jusqu’en 1969 elle formait des cadres des catégories B et C dans les domaines de l’Administration générale, des Finances, des Douanes et Régies, des Postes et Télécommunications, de la Police et Sûreté, de l’Administration Diplomatique et Consulaire, de la Justice et du Secrétariat Sténodactylographie. En plus de la formation initiale, l’ENA assurait également la formation continue des agents des collectivités publiques et des secteurs para-public et privé de l’économie nationale, ainsi que la recherche appliquée.
Après cette décennie qui était caractérisée principalement par les besoins en cadres moyens et subalternes au niveau de l’administration publique (catégories B et C), l’ENA connaîtra une évolution au cours de la décennie 70, avec l’émergence des besoins en cadres supérieurs. Pour y répondre, elle subira une seconde mutation institutionnelle en devenant Etablissement Public à caractère Administratif (EPA) par la loi n°70-04 du 22 janvier 1970, innovation majeure qui a permis de doter l’institution d’une autonomie dans sa gestion. Il y a eu également l’ouverture du niveau supérieur avec la section « Administration générale » en octobre 1972 et les sections « Fiscalité et domaines », « Finances Trésor », « Douanes et Régies » en 1976. Ce besoin croissant en cadres supérieurs (catégorie A2 de la fonction publique) a conduit à la création des sections Travail et Sécurité Sociale, Judiciaire (formation des greffiers centraux) et Contrôle des Prix et de la Concurrence. Enfin, cette décennie a vu l’ouverture de l’ENA au secteur privé avec la création de la section « comptabilité et gestion des entreprises » (GST).
Vers la fin des années 80 et au début des années 90, les contraintes financières et les impératifs des programmes d’ajustement structurel amenèrent l’Etat à redéfinir ses missions, et, en même temps, sa politique de recrutement. Dès lors, l’ENA a initié des réflexions en vue d’enclencher un processus d’adaptation non seulement des programmes d’enseignement de la formation initiale, mais aussi de renforcement de sa mission de perfectionnement et de recyclage. Cette réforme s’est caractérisée essentiellement par : - (i) la suppression du niveau élémentaire en octobre 1987, - (ii) l’ouverture de la section Brevet Supérieur de Gestion (BSG) et la section Secrétariat Bureautique, - (iii) le rehaussement du niveau de recrutement (du BAC au DUEL ou DEUG) pour le concours direct d’entrée au niveau supérieur (formation des cadres de la catégorie A2) - et (iv) les réflexions engagées dans le cadre de la création du niveau III. Cette période a également connu l’adoption des statuts de l’ENA par décret n°92-240/PM/MFP/T du 7 juillet 1992 et du statut autonome des Enseignants permanents de l’ENA par ordonnance n°92-034/PM/MFP/T du 14 août 1992.
Ces réformes ont été possibles grâce à l’appui conjugué de plusieurs partenaires techniques et financiers, parmi lesquels les coopérations allemande, belge, française, canadienne et le système des Nations Unies à travers le PNUD.
La nécessité de satisfaire les besoins de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé a dicté de nouvelles transformations et adaptations. Elle a ainsi conduit à :
- l’ouverture de la section Magistrature, grâce à l’appui de la Coopération française, - l’ouverture d’un DESS en Management public à travers la Didacthèque internationale en collaboration avec l’ENAP de Québec, - l’adhésion au Programme de formation en Management du secteur public dans le cadre du réseau ACBF, - la création d’un Centre de Formation en Gestion des Collectivités territoriales.
Au plan de la coopération, l’ENA entretient des relations avec plusieurs institutions et réseaux dont :
- l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) de Strasbourg, l’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM) de Bordeaux et l’Ecole des Greffes (ENG) de Dijon : des projets de convention sont en cours d’élaboration avec chacune de ces trois institutions, pour servir de cadre de partenariat ;
- AMDIN, Réseau des Instituts Africains de Management public dont le but est la promotion de l’excellence ;
- le réseau ACBF dont le projet-phare est logé à l’ENA de Dakar ;
- le réseau en construction des Ecoles Nationale d’Administration des pays membres de l’O.I.F. ;
- le réseau des ENA des Etats membres du Conseil de l’Entente ;
- le projet de réseau des ENA et ENAM des pays de l’espace UEMOA.
L’objectif principal poursuivi, à travers ces initiatives, est de développer, au profit de notre institution, la synergie nécessaire en matière de formation initiale et continue et de recherche appliquée pour que nos formations et nos produits puissent être au niveau des normes internationales et permettre à nos diplômés de se hisser aux plus hauts sommets de la compétition des savoirs et des compétences.
Dernière modification le : 30/03/2020 @ 15:48
Catégorie : ENAM
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